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Vous êtes marketeur. Vous passez certainement beaucoup de temps à mettre au point des messages emails percutants, à concevoir des templates magnifiques, ou à vous creuser la tête pour trouver l’objet qui incitera le destinataire à ouvrir votre email et à cliquer sur le call to action. Ça y est vous êtes prêt à l’envoyer…
Mais attendez un peu ! Avant de lancer votre emailing, posez-vous une question : Etes-vous sûr que vos destinataires vont juste pouvoir avoir la possibilité de lire votre email ?
Peu importe que vous soyez le meilleur marketeur du monde, il y a certainement toute une série de choses dont vous n’avez même pas conscience et qui peuvent empêcher votre message d’arriver dans la boîte de réception de vos cibles… En effet, la règlementation sur les emails évolue en permanence et les filtres anti-spam sont de plus en plus sophistiqués. De fait, il faut que vous sachiez un certain nombre de choses pour éviter de travailler pour rien. Oui, car si personne ne reçoit vos emails, vous travaillez pour rien… Et à l’heure actuelle, où l’on demande au marketeur de penser ses actions en termes de ROI, ce serait dommage de passer à côté de ces quelques conseils…
En effet, selon différentes études, une base de données marketing perd 30% de sa valeur sur 12 mois. Donc si votre base de données n’a pas été mise à jour depuis 3 ans, vous pouvez la jeter à la poubelle. Vous disposez certainement de listings internes de contacts emails collectés au fur et à mesure du temps par vos formulaires de téléchargements, par vos commerciaux, etc. Nettoyer votre base, la mettre à jour régulièrement est une tâche essentielle mais très chronophage et peu enrichissante intellectuellement pour un marketeur. Le plus simple est de faire appel à un prestataire dont c’est le métier. Vous pourrez enrichir vos données par des données complémentaires sur vos contacts, mais également obtenir d’autres contacts en fonction de vos critères de marché. Des sociétés comme Sparklane proposent ainsi des bases de données personnalisées en SaaS, accessibles sur le web via un identifiant et un mot de passe. Elles se chargent pour vous de mettre à jour votre périmètre en continu et vous êtes ainsi assuré de disposer de données à jour en permanence et correspondant strictement à votre périmètre de marché. Certes, l’externalisation a un coût, mais il sera toujours plus intéressant que si vous devez le faire vous-même…
Vous connaissez le concept du hard bounce. Vous envoyez un email et l’adresse est invalide, fermée ou inexistante. Du coup, votre email n’arrive jamais à destination. Or, les taux de hard bounce sont l’un des métriques clés utilisés par les fournisseurs d’accès internet pour évaluer la réputation d’un lanceur d’emails. Si vous avez trop de hard bounces dans vos envois, cela peut vous faire bannir des boîtes de réception. Donc faites attention à votre taux de délivrabilité. S’il plonge à un moment donné, cherchez rapidement à savoir pourquoi. Et méfiez-vous également du soft bounce : le destinataire n’est pas là, il est absent du bureau, en congé, bref il ne réagit pas. Aujourd’hui, certains filtres anti spam considèrent qu’au bout de deux soft bounces, ils ont affaire à un hard bounce… Donc soyez vigilants !
Pourquoi ? Parce que cela donne l’impression aux gens que vous leur criez dessus. Donc c’est plutôt mal perçu. Effectivement, vous pouvez être tenté d’écrire votre objet en majuscules en pensant que cela aura plus de chances d’attirer l’attention de votre destinataire. Certes, mais pas forcément de manière positive. En procédant ainsi, votre email peut être perçu comme un spam intrusif alors qu’il ne l’est pas. Selon une étude menée par le Radicati Group, plus de 85% des personnes interrogées préfèrent un objet rédigé en minuscules. Au lieu de tenter de vous distinguer avec vos lettres bâtons, essayez plutôt de personnaliser vos emails, de rechercher le maximum de pertinence, et d’utiliser un langage percutant et attirant.
L’abus de points d’exclamation est contre-productif. Vous pensez que cela rend votre message dynamique et attrayant ? Détrompez-vous, cela vous fait juste passer pour un amateur ou un spammeur indélicat… Sachez que 69% des spams sont détectés uniquement à partir de leur objet. Donc attention aux points d’exclamation !!!!!!!!!!!!!!
Oui, en ce moment certains prônent d’insérer des vidéos dans les emails. C’est moderne, c’est vivant, c’est dynamique et ça permet de se démarquer des autres. Certes, mais la plupart des clients email ne permettent pas de visualiser du rich media comme le Flash ou les vidéos embarquées dans le corps d’un email. Au lieu de mettre directement la vidéo dans votre email, positionnez simplement une capture d’image avec un bouton play. Sur ce bouton activez un lien renvoyant vers la vidéo elle-même, sur votre site web.
Pour le Javascript et autres scripts dynamiques, même si le filtre antispam laisse passer votre email, la plupart des clients email ne permettront pas à votre destinataire de pouvoir le lire. Donc évitez le Javascript dans le corps de votre message.
Les clients email n’acceptent pas les formulaires directement dans le corps de votre email. C’est essentiellement une question de sécurité informatique. La meilleure chose à faire est de positionner un call to action ou un lien vers une landing page qui, elle, présentera le formulaire.
Attention aux pièces-jointes ! Encore un fois, voilà qui attire l’attention des filtres anti-spam. Si vous voulez vraiment envoyer une campagne avec un document word ou pdf, ne le mettez pas en pièce-jointe. Votre email aura de fortes chances de ne pas passer. A la place, il est conseillé de positionner votre document sur une page web puis de mettre le lien menant à cette page dans votre email, via un bouton de téléchargement, par exemple. Le bénéfice sera double : d’une part vous réduirez considérablement le risque de passer pour un spam, et d’autre part vous raccourcirez également le temps d’affichage de votre email dans la boite de réception du destinataire.
Une des manières les plus simples d’éviter les filtres anti-spam est de choisir avec attention les mots employés dans votre objet. Evitez les mots « gratuit », « garanti », « promotion », etc. Le vocabulaire lié au sexe, à la santé, aux médicaments passe également assez mal en général…
Nous parlons ici de la police de caractères bien sûr… Evitez d’utiliser des polices différentes dans vos emails, ou bien des tailles et des couleurs diverses. Même chose pour les caractères invisibles, de type police blanche sur fond blanc. C’est une technique régulièrement utilisée par les spammeurs. Donc à proscrire. D’ailleurs, dans la même étude du Radicati Group mentionnée plus haut, 70% des répondants préfèrent quand un email présente une seule police cohérente.
C’est malheureux, mais nous écrivons de moins en moins bien. Il paraît que cela est dû au fait d’utiliser l’ordinateur et non plus le stylo. La main ne garde plus la mémoire des mots. Belle excuse ! Tous les ordinateurs sont équipés de correcteurs orthographiques… Si vous n’êtes pas sûr de vous, et même si vous l’êtes d’ailleurs, pensez à activer le correcteur et à vérifier votre orthographe avant d’envoyer votre emailing. Rien n’est plus dommageable qu’un email contenant des fautes d’orthographe. Vous passerez pour un ignare et ne serez pas pris au sérieux, même si le fond de votre message est valable.
Si vous mettez une image trop grande dans votre email, ou bien si vous y positionnez trop d’images, l’effet sera le même : votre email finira dans le courrier indésirable… En outre, faites attention au poids des images que vous utilisez. Un poids trop important ralentira l’affichage de votre contenu. Et pour ceux qui ne le savent pas, Microsoft Outlook ne reconnaît même pas les images en fond d’email, donc évitez d’en mettre et préférez leur un fond coloré si vous voulez être original.
En suivant ces conseils, vous diminuerez ainsi le risque de voir vos emails refoulés des boîtes de réception de vos destinataires. Maintenant que vous savez ce qu’il ne faut pas faire, nous verrons bientôt dans un prochain article ce qu’il faut faire pour mettre toutes les chances de votre côté au moment de franchir des barrières anti-spam de plus en plus élevées.
A bientôt sur Sales & Marketing Insiders !
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