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Avec l’essor du Big Data, le data scientist connaît un engouement sans précédent. La pénurie de compétences fait gonfler les salaires. Portrait-robot de la star des métiers du numérique.
« Job en or », « métier le plus cool du monde », « rock star du numérique »… Le data scientist est devenu, en quelques années, la profession la plus tendance du moment par la grâce du phénomène du Big Data.
Associant des compétences en mathématique statistique et en informatique, cet expert en algorithmes est capable de « faire parler les données » pour créer de nouveaux produits, optimiser l’existant voire prédire l’avenir. Autant dire que c’est un homme-clé dans la transformation numérique des entreprises.
Très longtemps, il n’existait pas de formations initiales dédiées. Ce qui a provoqué une pénurie. Selon le cabinet McKinsey, il pourrait manquer jusqu’à 190 000 data scientists aux Etats-Unis à horizon 2018.
En France, aucune étude n’a véritablement chiffré l’appétence du marché de l’emploi pour ce type de profil. Interrogé par LeMonde.fr, Jérémy Harroch, l’organisateur de DataJob, le salon du recrutement des spécialistes de la data, estimait il y a un an que notre pays avait besoin de 2 000 à 3 000 data scientists par an. Dix ans fois plus que ce que produisait l’enseignement supérieur.
Pour pallier le manque de compétences, les grandes écoles ont toutefois mis les bouchées doubles. HEC, Essec, Polytechnique ou Telecom ParisTech ont adopté leurs cursus ou créé des masters spécialisés. Une école spécialisée s’est même ouverte sur le créneau, le Data Science Tech Institute avec des campus à Paris et Sophia Antipolis. L’éditeur de décisionnel SAS forme, lui, ses propres data scientists via son programme Spring Campus destiné aux étudiants de l’enseignement supérieur.
Les débouchés sont nombreux. Déjà habitués à employer des actuaires pour apprécier les risques, les banques (Société Générale, Crédit Agricole…) et les assureurs (Axa, Allianz…) recrutent massivement des data scientists.
D’autres entreprises aux horizons divers utilisent aussi leurs services comme Safran, la SNCF, Accor, Sanofi, Renault ou La Fnac. Sans compter les startups qui leur font les yeux doux.
Les missions d’un data scientist peuvent être très diverses telles que la maintenance prédictive des matériels, la détection des cas de fraudes, la réduction du taux d’attrition (churn management) ou l’optimisation de l’expérience utilisateur sur les parcours d’achat cross-canal.
La variété des postes de data scientists à pourvoir, notamment sur LinkedIn, donne une idée des recruteurs potentiels. Le Big Data a gagné tous les secteurs d’activité. Le baromètre Cap Digital – Multiposting sur « Les métiers du numérique » note que les annonces pour les métiers de la data sont en augmentation de 25,5 % en un an.
Et comme tout ce qui est rare est cher, le salaire est au diapason. Dans sa dernière étude, le cabinet de recrutement Robert Half évalue la fourchette de la rémunération annuelle d’un data scientist, dans le secteur de l’assurance, de 40 000 euros à plus de 60 000 euros au-delà de dix ans d’expérience.
Les Français ayant une excellente réputation quant à leur maîtrise des mathématiques, ils peuvent se voir aussi proposer des ponts d’or par des acteurs américains, prêts à débourser plus de 200 000 dollars pour des profils juniors.
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