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20 avril 2021
Le Chatbot en vente B2B n’est plus un rêve inatteignable. Le robot conversationnel était en effet l’une des belles promesses de l’intelligence artificielle. Après avoir suscité bon nombre de fantasmes, l’engouement autour de cet outil semble être retombé, chose confirmée par Gartner qui le place aux abords de la « vallée des désillusions » de l’IA.
Pourtant, bien loin d’être inutile, le chatbot gagne au contraire en maturité, au fur et à mesure que les contours de son rôle et de sa valeur ajoutée se définissent. Car le chatbot n’est pas destiné à remplacer un assistant humain, mais à l’épauler en s’appuyant sur les points forts de la machine, l’automatisation des tâches simples.
Voilà l’occasion de réactualiser et de condenser, en cette période de vacances, une série de 3 articles de Frédéric Canevet parus sur ce blog en 2017, qui avait déjà bien cerné les avantages et limites du chatbot.
L’élément à retenir, c’est que le chatbot peut prendre en compte les interactions simples, et automatiser les tâches à faible valeur ajoutée, mais surtout en faisant des rappels et relances qu’un télévendeur ou une cellule de qualification ne pourrait pas faire. Il pourra certes répondre à des questions simples, mais toutes les réponses aux questions complexes seront de votre ressort.
Voici quelques usages concrets des chatbots en B2B :
Sur le Web, la durée de vie d’un lead est de quelques heures… si vous ne répondez pas dans les quelques minutes, c’est un concurrent qui peut remporter l’affaire en se positionnant comme « expert » avec le prospect, et en verrouillant un rendez-vous.
Le chatbot permet ainsi d’avoir une première interaction automatique, immédiate, qualitative et scénarisée. C’est déjà ce que font la plupart des chats « classiques » avec un engagement automatique au bout de quelques secondes sur un site :
Avec un chatbot, le premier contact peut se faire de manière contextuelle (ex : la page visitée entraine un message différent, les réponses varient selon les entrées du client, le choix des réponses est plus graphique…).
Mais tout comme un chat, à un moment donné il faudra obligatoirement faire appel à un humain pour gérer le prospect « chaud » et obtenir un rendez-vous ou ses coordonnées. En effet, en B2B le but n’est pas juste de « donner un prix » ou de répondre à des questions sur des fonctions, mais bien d’obtenir un rendez-vous.
Les secrétaires ont largement disparu dans les entreprises, à part au niveau d’un service ou d’une direction générale. Or le chatbot peut dans une certaine mesure remplacer un ou une secrétaire, grâce au langage naturel, et par exemple répondre à des questions du type « qui sont les clients à relancer cette semaine », « je cherche un parking près de chez Monsieur Untel ».
Voici un exemple modélisé par Deloitte : Les Chatbots peuvent aussi se connecter aux agendas de vos commerciaux, et caler des rendez-vous sans que vous n’ayez rien à faire, tout comme Calendly ou Doodle peuvent le faire, mais en demandant à votre prospect de choisir lui-même la date qui lui convient compte tenu des disponibilités des agendas.
Et ne pensez pas que c’est de la fiction, ce genre de robot est d’ores et déjà disponible dans certains ERP, comme Hellopegg de Sage :
Tous les commerciaux vous le diront, ils n’ont pas le temps de lire tous les emails dont ils sont bombardés… Une alternative a été d’utiliser les SMS, les messageries internes, mais elles aussi montrent leurs limites.
Dans ce contexte, l’usage d’un bot dans un réseau social d’entreprise permet de diffuser de l’information, sans pour autant polluer les communications.
Slack.com l’a bien compris, en proposant un premier niveau de bot dans son application, avec des possibilités de personnalisation.
Voici par exemple une liste de Bots qui sont liés à Slack Certains sont des gadgets (ex : envoyer des news), mais d’autres peuvent véritablement fluidifier les process internes.
En B2B, l’après-vente reste un point clé pour avoir des clients satisfaits, prêts à vous recommander. Il n’est pas rare qu’un commercial passe entre 5 et 15% de son temps à faire du « SAV » (renseigner sur les disponibilités des produits et des commandes, faire un point sur l’avancée des dossiers…). Le Chatbot permet d’assurer un « niveau 0 » pour les réponses aux questions les plus courantes, d’envoyer des messages automatiques (disponibilités, livraisons…)… mais attention à ne pas sur-promettre (par exemple un Chatbot ne pourra jamais résoudre seul les problèmes évolués ou complexes).
Si un client a vraiment un problème et que vous ne proposez qu’un chatbot au lieu d’un agent humain, vous allez l’énerver encore plus !
(source : Adepresso)
Avant de vous lancer, vous devez définir :
Il est important de retenir que pour mettre en place un chatbot, le plus difficile n’est pas la technique, car il existe de nombreux outils, mais de donner de l’intelligence à celui-ci, et surtout de rendre l’expérience client « correcte ».
Concernant l’utilisation opérationnelle, voici quelques conseils :
En B2B, il y a des spécificités que le chatbot devra prendre en compte :
Malgré le fait que l’enthousiasme créé autour du chatbot se soit quelque peu réduit, l’avenir n’en reste pas moins radieux pour cet outil. Gartner prédisait même en 2019 que 70% des travailleurs du tertiaire interagiront quotidiennement avec des chatbots d’ici 2022. Les chatbots n’en sont qu’au début, et pour l’instant seule une minorité d’entreprises B2B ont une réelle stratégie sur les chatbots. En effet cette technologie reste encore peu mature, et les choix technologiques sont incertains.
En revanche, une startup nouvelle entrante dans le B2B aura tout intérêt à utiliser les chatbots et l’Intelligence Artificielle pour à la fois personnaliser ses messages, fluidifier son cycle de vente et réduire ses coûts.
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